Dimanche 21 avril
C'est la dernière journée du panorama!!
PROGRAMME JOURNÉE
11H00 Saint-Denis Librairie FOLIE D'ENCRE
Brunch littéraire en présence des auteurs Aram Karabet treize ans dans les prisons syriennes, Voyage vers l'inconnu
(traduction par Nathalie Bontemps)
Et surprise de Boudjemaâ Kareche, ancien directeur de la cinémathèque algérienne.
(pour plus de photos aller dans album photos)
14H45 SAINT-DENIS L'ÉCRAN SALLE 1
CINÉ GOÛTER
AZUR ET ASMAR
DE MICHEL OCELOT
(pour plus de photos aller dans albums photos)
14H30 SAINT-DENIS ECRAN SALLE 2
DEMANDE À TON OMBRE
DE LAMINE AMMAR-KHODJA
La projection a été suivie d'une rencontre avec le réalisateur
16H30 SAINT-DENIS L'ÉCRAN SALLE 1
CHRONIQUES D'UNE COUR DE RÉCRÉ
DE BRAHIM FRITAH
La projection a été suivie d'une rencontre avec le réalisateur et de s acteurs
17H00 SAINT-DENIS L'ECRAN SALLE 2
PROJECTION/TABLE RONDE
Animée par Vanina Vignal, réalisatice, membre du conseil d'administration de la SRF
En présence des réalisatrices, Sonia Chamkhi et Hala Mohammad
En partenariat avec la SRF Société des Réalisateurs de Films.
19H00 SAINT-DENIS L'ÉCRAN SALLE 1
SOIRÉE DE CLÔTURE
ET
PRIX DU COURT MÉTRAGE 2013
ET COUP DE COEUR DU PUBLIC
Projection de l'attentat de Ziad Doueiri
Photos de la rencontre de Zied Doueiri
Samedi 20 avril
10h30 CAFÉ LITTÉRAIRE
Avec Boudjemaâ Kareche/ Sonia Chamkhi
en partenariat avec le réseau des médiathèques de Plaine Commune, la médiathèque du centre-ville
Saint-Denis l'Écran salle 1
Rencontre avec Mehdi Charef et Flavie pinatel
14h00 Projection du film Cartouches Gauloises de Mehdi Charef
14h15 Projection du film SHO QOSTAK(qu'est ce que tu racontes)
15H45 Projection du film Les imams vont à l'école de Kaouther Ben Hania
16H30Projection du film Fidaï de Damien Ounouri
17H30 Projection de Voyage dans la mémoire film de Hala Mohammad
(documentaire) Suivie d'une rencontre avec le public
CONCERT EN PLEIN AIR
DJAMEL ALLAM
(18H au parvis de la Basilique)
19H15 Rencontre avec Karim Goury
Projection de son film The man Inside
20h45 Projection du film Combien je vous aime d'Azzedine Meddour
(Séance présenté par Boudjemaâ Karèche ancien directeur de la cinémathèque algérienne)
21h00 Rencontre avec Hakim Belabbes
Séance présentée par Malika Chaghal, déléguée générale de la Cinémathèque de tanger, en partenariat avec la cinémathèque de Tanger
Projection du film Rêves ardents
Malika Chaghal était parmi nous en tant que représentante de Monsieur Belabbes qui n'a malheureusement pas pu se joindre à nous se soir.
Vendredi 19 avril
JOURNÉE REPORTAGE CRITIQUE AVEC DES LYCÉENS DU LYCÉE SUGER
L'atelier est encadré par un professionnel-réalisateur (Rémy Weber) qui distribue les tâches à faire par les élèves.
Les élèves sont venus la journée, se sont engagés dès la matinée pour une mise en place de l'organisation, ils ont vu "une bouteille à la mer"
sur lequel ils ont effectué le reportage critique.
Ils ont interviewé un représentant du film et participé au montage du reportage qui sera mis en ligne sur le site de l'OROLEIS
SAINT-DENIS ECRAN
YEMA
DE
DJAMILA SAHRAOUI
Projection du film à 20h45
La projecton a été suivie d'une rencontre entre la réalisatrice et son public
Jeudi 18 Avril
SAINT-DENIS HOTEL DE VILLE
TABLE RONDE À 13H30
Organisée par Nolwenn Mingant, enseignante-chercheuse à Sorbonne Nouvelle-Paris 3
et
Abdelfettah Benchenna, enseignant-chercheur à Sorbonne Paris Cités, Université Paris Nord, Lasbic, Paris 13
L'objectif de cette table ronde est d'interroger l'offre de formation aux métiers du cinéma dans cette région du monde
SAINT-DENIS ECRAN SALLE 1
MON FRERE
de Kamal El Mahouti
La projection a été suivi d'un repas au Café de France (voir photos dans album photos)
Mercredi 17 avril
SAINT DENIS MEDIATHEQUE DU CENTRE VILLE À 16H30
Rencontre avec Anas Khalaf
en partenariat avec le réseau des médiathèques de Plaine Commune et la Médiathèque du centre-ville
Le film a été suivi d'un atelier ciné-philo À 16H30 pour petits et grands animé par Anne-Laure Benharrosh de la Palpe
JOUR SOURD de Rana Kazkaz et Anas Khalaf
SAINT-DENIS Ecran À 20H45
Projection de Berlin Telegram et rencontre avec Leila Albayaty
Mardi 16 avril
Week end Fête des tulipes le 13 et 14 avril
FETE DES TULIPES
C’est l’occasion de découvrir l’univers des arts de la rue et du cirque : jonglage, acrobatie, clowns, marionnettes, théâtre, contes, et aussi de la musique, de la danse, des jeux et des animations pour tous les âges.
La convivialité passe aussi par les plaisirs de la table, avec des producteurs de vin et de produits de l’agriculture paysanne. Et à ces saveurs des terroirs, s’ajoutent celles des cuisines du monde des associations dionysiennes.
Manifestation citoyenne, permettant aux habitants de s’informer et de débattre des projets de développement de la ville et des implications environnementales, c’est une fête ouverte sur le commerce équitable et l’économie solidaire, une grande fête populaire. L’entrée est gratuite.
Jeudi 11 avril
Jeudi 11 avril
Jeunes talents en court au Comedy Club
PROGRAMME MATIN:
Jean-Bernard Tate, Nadja Harek, Madanie Boussaid, Myriam Gharbi, Amine SidiBoumediène, sont des jeunes réalisateurs venu au Comedy Club pour présenter leur projet de court métrage.
Des professionels étaient présent pour leurs fournir des conseils et des contact
La rencontre a eu lieu de 10h à 14h.
Une pause brunch a été occasionnée.
PROGRAMME APRES MIDI:
Apres-midi dédié à faire connaître les métiers et pratiques de la filière audiovisuelle.
Témoignages de professionnels expliquant leur parcours et expériences personnelles.
Dimanche 7 Avril
Bonjour !
Bienvenue à l'Espace 1789
Ce dimanche 7 avril à 16h30 a eu lieu l'avant première du film Chroniques d'une cour de récré!!
Les acteurs Yanis Bahloul , Rocco Campochiaro, Dalila Ibnou Ennadre, Lylia Ibnou Ennadre ainsi que le réalisateur Brahim Fritah étaient présent pour nous en faire la présentation.
Samedi 6 Avril
Vendredi 5 Avril
Journée du 4 avril : Projection du film LE REPENTI de Merzak Allouache
Bonjour à tous !
C’est parti pour la 8ème édition du Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient!
Hier soir a eu lieu la projection du film de Merzak Allouache Le repenti à 20h au cinéma l’Ecran.
A 19h, le public a eu le privilège de partager un cocktail à la mairie de Saint Denis en présence de Kamal El Mahouti, fondateur du panorama. Le maire de la ville était présent également
Une rencontre avec le réalisateur s’est faite après le film.
Un grand merci pour les personnes qui ont assisté à cette rencontre.
Le panorama
Bio Kamal El Mahouti
Kamal El Mahouti est président d'Indigènes Films, l'association organisatrice du Panorama
Kamal El Mahouti (né en 1963 à Casablanca au Maroc) a étudié le cinéma à l’université Paris 8. Après deux courts métrages IL ETAIT UNE FOIS LE 14 JUILLET 1945 et MA MAISON PERDUE, il réalise son premier long MON FRERE et obtient le prix du meilleur réalisateur au 9e festival international du film de Dubaï le 16 décembre 2012. Il a fondé le Panorama au cinéma l’Ecran à Saint-Denis en 2006.
Interview de Fatma Zohra Zamoum
Interview de Fatma Zohra Zamoum
Fatma Zohra Zamoum réalisatrice de How big is your love.
Concernant le Panorama
Quelles ont été vos impressions sur le Panorama 2012 ? (Ambiance, public, programmation)
Festival sympathique, équipe très dynamique et bonne ambiance. C’est un festival important dans le contexte parisien.
Quel accueil le public a-t-il réservé à votre film ? Comment s’est déroulée la rencontre ?
Avec le jeune public les échanges étaient très intéressants, avec le public du festival l’accueil a été enthousiaste mais peu d’échanges.
Quels sont vos projets en cours ou à venir ? Réalisation, tournage, écriture de scénario …
Actuellement je suis en début de recherche de financements et de partenaires pour un nouveau projet. Au début comme toujours, tout paraît possible. On verra…
D’un point de vue professionnel
Depuis combien de temps exercez-vous ce métier ? Quel a été le déclic pour vous lancer ?
Mon premier court métrage a été fait en 1995, toutefois je n’ai commencé à me dire que j’allais faire du métier de réalisateur mon métier qu’en 1998. Mais les difficultés étant nombreuses et variées, notamment quand on vient d’ailleurs, qu’on est une femme et qu’on essaye d’y arriver par le travail. Donc la période de balbutiements, de mauvaises expériences et de déceptions a duré un petit moment. Je ne peux me dire réalisatrice que depuis 2005.
D’où vous est venu l’inspiration pour votre film, documentaire, fiction, court métrage ? Et à quel moment ?
C’est très particulier en ce qui me concerne, il me suffit d’être frappé émotionnellement par quelque chose pour commencer à réfléchir à une histoire. Pour ce qui concerne Kedach Ethabni ou How Big Is Your Love, cela a été la question des sentiments et leur matérialisation dans le cadre familial.
Comment avez-vous choisit le sujet de votre œuvre ? De même que le titre ?
Le choix du sujet venait du constat que le cinéma du Maghreb est souvent enfermé dans des « faits divers » ou politiques au lieu d’être le reflet de la vie d’humains dans un rapport ordinaire aux choses. Le titre s’est imposé avec le texte, parler des sentiments au lieu de faire les news.
Combien de temps a duré votre tournage ?
Le tournage du film a duré 5 semaines, en raison du peu de financements que nous avions. Mais comme tout était à Alger cela a été possible.
Comment s’est déroulé le tournage de ce film ? Avez-vous rencontré des difficultés particulières? Si oui lesquelles ?
Les difficultés, il y en a toujours dans tout tournage. Là, j’étais réalisatrice et productrice et donc je devais tout gérer : les moyens, leur utilisation et les personnes. En Algérie les personnes sont difficiles à gérer sur la durée, car ils sont tous tiraillés de mille envies et il faut sans cesse recadrer les choses.
Pour finir, quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes réalisateurs qui souhaitent évoluer dans ce domaine ?
Les conseils : regarder des films en salle, avoir de la curiosité pour les films d’autres pays. Il est nécessaire de savoir si on aime le cinéma comme spectateur ou pour en faire. En gros, est ce qu’on a des choses à dire, il faut savoir ça avant de perdre du temps. Si on est sûr de ça, alors il faut avoir de la volonté et de l’endurance.
Interview de Abdallah Badis
Interview de Abdallah Badis
Abdallah Badis réalisateur et parrain pour le prix du court métrage.
Concernant le Panorama
Quelles ont été vos impressions sur le Panorama 2012 ? (Ambiance, public, programmation)
Je n'étais que de passage pour la remise du prix du jury dont j'étais le parrain. J'ai apprécié de retrouver l'équipe du panorama et la chaleur, l'enthousiasme et la cordialité qui président à cette manifestation.
Quel accueil le public a-t-il réservé à votre film ? Comment s’est déroulée la rencontre ?
Mon film Le chemin noir y avait été présenté l'année précédente.
Projets en cours ou à venir ? Réalisation, tournage, écriture de scénario …
Deux projets qui mèlent réel et fiction:
Le fils étranger, un long métrage en recherche de financements et qui sera tourné en Algérie et un moyen métrage, Les portes de la ville, comme un éloge de la pauvreté.
D’un point de vue professionnel
Depuis combien de temps exercez-vous ce métier ? Quel a été le déclic pour vous lancer ?
J'ai commencé à écrire il y a une dizaine d'années. Le Chemin Noir sorti en salle le 9 Mai 2012 est mon premier long métrage
D’où vous est venu l’inspiration pour votre film, documentaire, fiction, court métrage ? Et à quel moment ?
De ce qui m'entoure, de ce que je suis et d'où je viens.
Dans quel contexte est né votre projet ?
La et les disparitions.
Comment avez-vous choisi le sujet de votre œuvre ? De même que le titre ?
Je ne l'ai pas choisi; il s'est imposé à moi, et comme j'avançais en aveugle guidé par des notes, des sensations vers ce monde dont je viens, chemin noir comme la vie de ces vieux ouvriers algériens, chemin noir comme celui qui longe les voies ferrées et qui mène de la cité ou des baraques à l'usine.
Combien de temps a duré votre tournage ?
Quatre périodes de tournage sur trois ans.
Comment s’est déroulé le tournage de ce film ? Avez-vous rencontré des difficultés particulières? Si oui lesquelles ?
Quand on a ramé des années pour mettre en mots puis trouver de quoi réaliser le film, le tournage est un moment joyeux, excitant. des difficultés bien sûr, mais si on est bien entouré, il y a toujours une solution.
Pour finir, quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes réalisateurs qui souhaitent évoluer dans ce domaine ?
Si c'est simplement pour faire "du cinéma", laissez tomber, c'est plusieurs Himalayas aller retour que de mener au bout un projet de film. Il faut qu'on ait le désir très fort de CE film.
L'avoir chevillé au corps, se battre pour son film comme on sauve sa peau. être tenace, patient et ne jamais arrêter l'écriture, remettre à jour en permanence et nourrir sans cesse sa réflexion et son film, le garder vivant jusqu'au moment où....
Être à l'écoute mais ne pas prendre pour parole d'évangile tous les renvois que vous feront "les spécialistes".
Interview de Safinez Bousbia
Interview de Safinez Bousbia
Safinez Bousbia, réalisatrice du film El Gusto.
Concernant le Panorama
Quelles ont été vos impressions sur le Panorama 2012 ? (Ambiance, public, programmation)
L’ambiance était très sympa, on nous a réservé un très bel accueil. Je remercie toute l’équipe pour le travail fourni et de nous avoir invité, c’est toujours un
honneur de faire partie de ces festivals.
Quel accueil le public a-t-il réservé à votre film ? Comment s’est déroulée la rencontre ?
Le public a très bien reçu le film à ma grande joie, l’émotion s’est emparée de la salle pendant la projection, surtout quand l’un des musiciens présent ce jour là a pris la parole. Un moment très touchant.
Quels sont vos projets en cours ou à venir ? Réalisation, tournage, écriture de scénario …
Même si j’ai pas beaucoup de temps à cause d’un emploi du temps très très chargé, j’essaie tant bien que mal de me concentrer sur un second projet cinéma qui me tient à cœur. Je suis en plein écriture d’un scénario. Une fiction cette fois. On m’a souvent dit que El Gusto « c’était que des hommes », tout ce que je peux vous dire c’est que dans ce film il n'y aura que des femmes !
D’un point de vue professionnel
Depuis combien de temps exercez-vous ce métier ? Quel a été le déclic pour vous lancer ?
J’exerce ce métier depuis 8 ans, le déclic a été cette rencontre inattendue en 2003, au moment où ce miroir m’attire dans cette boutique de la casbah, et
me fait découvrir grâce au vendeur, un monde merveilleux…le chaâbi.
D’où vous est venu l’inspiration pour votre film, documentaire, fiction, court métrage ? Et à quel moment ?
L’inspiration est venue des rencontres que j’ai faites avec les musiciens que j’avais eu tellement de mal à trouver. Leur histoire était tellement exceptionnelle qu’il m’était logique et complètement naturel de la porter à l’écran.
Dans quel contexte est né votre projet ?
Mon projet est né du pur hasard de la vie, une rencontre, une volonté, un destin.
Comment avez-vous choisit le sujet de votre œuvre ? De même que le titre ?
Le titre incarne les musiciens, « el gusto » est un esprit de bien être, de sérénité, de bonne humeur. Contrairement à la vie qu’ils ont eu, ces musiciens
gardent le sourire, et prennent sans retenue le plaisir que leur procure cette musique châabi. Après toutes ces années, ils ont gardé El Gusto.
Combien de temps a duré votre tournage ?
Le tournage s’est étalé sur 3 ans, nous avons tourné 2, 3 puis un mois avec des arrêts à chaque fois.
Comment s’est déroulé le tournage de ce film ? Avez-vous rencontré des difficultés particulières? Si oui lesquelles ?
Le projet n’était pas parti pour être facile, retrouver des musiciens, les convaincre de reprendre leur instrument …mais au delà de ça, un orchestre s’est vu créer, c’était fabuleux, mais d’un autre coté, celui ci n’avait pas de nom connu, ce qui impliquait automatiquement la production d’un orchestre de 60 personnes, le faire tourner…Une tache pas toujours facile. Le tournage, quant à lui, n’était pas simple non plus. Des difficultés pour avoir des autorisations de tournage à Alger par exemple. Mais le film est né, c’est l’essentiel.
Pour finir, quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes réalisateurs qui souhaitent évoluer dans ce domaine ?
Conseils : Détermination, persévérance, et patience .
Interview de Ali Ammar
Interview de Ali Ammar
Ali Ammar comédien du film Roméo Onze de Ivan Grbovic
Concernant le Panorama
Quelles ont été vos impressions sur le Panorama 2012 ? (Ambiance, public, programmation)
J'ai adoré l'ambiance chaleureuse ! Les gens qui travaillent pour ce festival le font avec coeur !
Quel accueil le public a-t-il réservé à votre film ? Comment s’est déroulée la rencontre ?
Les gens qui ont assisté à la présentation de Roméo Onze étaient très à l'écoute ! Il y a même eu quelques larmes chez les spectateurs !
Quels sont vos projets en cours ou à venir ? Réalisation, tournage, écriture de scénario …
J'aimerais continuer à jouer dans des films. Par contre, je veux aussi continuer mes études en psychologie !
D’un point de vue professionnel
Depuis combien de temps exercez-vous ce métier ? Quel a été le déclic pour vous lancer ?
C'est un premier rôle pour moi. J'étais un non-acteur.
D’où vous est venu l’inspiration pour votre film, documentaire, fiction, court métrage ? Et à quel moment ?
Le scénario a été ecrit par Ivan Grbovic et produit par Paul Barbeau (Reprise films)
Dans quel contexte est né votre projet ?
Je n'ai pas trop participé à l'écriture du scénario. Mais c'est sûr que j'ai mis un peu de moi dans Roméo Onze.
Combien de temps a duré votre tournage ?
Le tournage a duré 27 jours.
Comment s’est déroulé le tournage de ce film ? Avez-vous rencontré des difficultés particulières? Si oui lesquelles ?
Non pas du tout! Par contre, c'était un tournage très emotif vu le sujet du film il y a eu beaucoup de larmes sur le plateau !
Pour finir, quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes réalisateurs qui souhaitent évoluer dans ce domaine ?
Mon conseil ira plutôt aux jeunes...Suivre ses rêves et croire en soi !
Interview de Hakim Belabbes
Interview de Hakim Belabbes
Hakim Belabbes réalisateur du film Fragments nous donne son ressenti à travers une interview
Français
Concernant le Panorama
Quelles ont été vos impressions sur le Panorama 2012 ? (Ambiance, public, programmation)
Ce n’est pas la première fois que je participe au Panorama et mes impressions restent les mêmes : ambiance des plus chaleureuses, des spectateurs on ne peut plus sympathiques. C’est un des meilleurs publics qu’un réalisateur puisse rencontrer. Les gens ont un rapport très cinéphile face aux réalisations qu’ils voient.
Quel accueil le public a-t-il réservé à votre film ? Comment s’est déroulée la rencontre ?
Je ne pouvais pas espérer un meilleur accueil pour « Fragments », le public a été d’un tel enthousiasme. Ils ont ouvert l’échange à réel flux d’idées. Si ce n’est pas la facette la plus importante lorsque nous faisons des films, je ne sais pas ce que c’est.
Quels sont vos projets en cours ou à venir ? Réalisation, tournage, écriture de scénario …
L’année prochaine, je pense présenter mon nouveau film de fiction « Boiling dreams » (« rêves ardents ») au Panorama. Je suis actuellement en post-production sur un autre film « Imilchil » qui raconte une légendaire histoire d’amour dans les Hauts Atlas marocain. Une façon imagée de définir l’amour inconditionnel.
D’un point de vue professionnel
Depuis combien de temps exercez-vous ce métier ? Quel a été le déclic pour vous lancer ?
J’ai grandi dans une petite ville au Maroc où mon père possédait le seul cinéma qui existait là-bas à cette époque. Maintenant il n’existe plus, le bâtiment est en ruines. C’est là où j’ai passé toute mon enfance et où j’ai découvert le cinéma. J’y ai vu tout genre de films (américains, indiens, français, égyptiens ainsi que les œuvres de Satyajit Ray et Federico Fellini)
D’où vous est venu l’inspiration pour votre film, documentaire, fiction, court métrage ? Et à quel moment ?
Je vis à Chicago depuis longtemps. J’ai filmé les moments où j’avais la chance de retourner au Maroc dans ma famille. Jusqu’à la mort de mon père, je n’avais jamais pensé à faire un film de ces 20 dernières années de séquences que j’avais cumulées. Ce qui a été le déclic. Mon frère et ma sœur voulaient garder un souvenir de lui. « Fragment » raconte mes relations familiales et le prix à payer pour parvenir à ses rêves.
Comment s’est déroulé le tournage de ce film ? Avez-vous rencontré des difficultés particulières? Si oui lesquelles ?
Ce film a été long à tourner. C’est un travail d’amour et personnel que j'ai réalisé donc les boites de productions ont eu du mal a me faire confiance. Il n'a pas été facile de mener ce projet à bout. J'ai pris ma propre camera, écrit mon propre scénario. Ce projet montre que tout est possible, même avec un budget restreint. Distribuer un film est une tâche très difficile.
Pour finir, quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes réalisateurs qui souhaitent évoluer dans ce domaine ?
Je crois que nous avons tous une histoire à raconter, il suffit de fouiller au plus profond de soi. Le cinéma peut nous faire prendre conscience de notre humanité et de l’aide que l’on peut apporter aux autres.
Anglais
About Panorama
What are your feelings about the film festival? (Audience, films, ambiance)
This edition of the festival was not my first participation. I have been welcomed here before. And my feelings about the panorama have always been the same: the warmest atmosphere and the kindest people. Some of the best audiences for a filmmaker to meet. The shows are always packed, and people do have a very "cinephile" attitude to the works they see.
How did the audience react to your film? “How was the meeting?”
I could not have asked for a better reception of "Fragments" by such an intelligent and enthusiastic audience. People engaged me in conversations I
could not have expected, and in so doing they opened the door to a flooding of real exchange of ideas and feelings about all of us as human beings. If that is not the most important facet of why we make films in the first place, I don't know what is!
Can you tell us about your current and future projects? “Filmmaking, shootings, scenario writing…”
I promised to bring me new feature film "Boiling Dreams" to the panorama next year. And right now I am in the post-production phase of another film entitled: "Imilchil", centering around a legendary love story set in the High Atlas of Morocco. The film is an attempt to define "unconditional love".
From a professional point of view
How long have you been doing this job? What was the click for you?
I grew up in a small town where my father owned the only movie theater that existed there at the time. Now it's closed and the building is falling apart.
That movie theater was the center of my childhood where I discovered what cinema was. I grew up watching everything there, from Hollywood films to
Bollywood flicks, French and Egyptian cinemas, and the great works of Satyajit Ray and Federico Fellini.
Where did you find the inspiration for your film, documentary, fiction, short film? And when ? In which context was your project born? How did you choose the subject of your film How long lasted your shooting?
I live in Chicago and for a long time I had been recording my trips back to my family in Morocco every time I had a chance to visit. This went on for about 20 years. there was never a thought to make anything out of the footage I had accumulated over the years until my father passed away. My siblings kept
asking me to put something together so they can keep the memory of our father with them. That was the click that got me started to edit what turned out to be "Fragments". I saw in the footage a whole lot of things that made me ponder the path I had taken as a filmmaker, my relationship to my family and the price we pay for our dreams.
Did you meet any difficulties during the shooting?
Because the film was made over a long period of time and because it was a labor of love that didn't quiet involve productions companies, government or
private funding, etc... It was kind of easy to own up to the project and take the time to structure it, and make it into something that could stand on its own. I had my own cameras, my own editing equipment. This project reaffirmed the idea for me that it is very possible to make films on a shoestring budget and get them out there where people can appreciate them. Distribution is still a very hard process. But that is also because my focus is on starting a new film every time I finish one. So I don't really focus of distribution as I should. I need an agent.
To conclude, what advice can you give to young film-makers who wish to progress in this activity?
I can quiet give advice. But I believe that we all have a great story to tell. We can tell that story if we delve into who we are and try to explore our ambivalence", our choices in life and the search the depths of our soul to reveal what makes us tick. Cinema can make us more aware of our own umanity and therefore help us be better human beings.